Le Peuple des Abeilles
Eric Tourneret | 2 rue Elie Reynier — 07000 Privas — France | +33 (0)6 61 11 25 68
http://thebeephotographer.photoshelter.com |
http://www.lesroutesdumiel.com
Photos d’Éric TOURNERET
Textes de Sylla DE SAINT-PIERRE
Préface de Jean-Claude AMEISEN
Éditions Hozhoni, Les routes du miel en pré-commande :
http://www.editions-hozhoni.com
Parution : 17 septembre 2015 – 350 pages
Format : 29 cm x 31 cm
ISBN-978-2-37241-005-2
“Les photos d’Eric Tourneret nous dévoilent la splendeur de l’immense tapisserie qu’ont tissée, à travers le monde, les abeilles à miel et les plantes à fleurs. Mais elles nous révèlent aussi la bouleversante splendeur d’une toute autre tapisserie – celle qu’ont tissée, depuis des temps immémoriaux, les cultures humaines avec les abeilles et le miel.
Les cueilleurs de miel Mbendjélé, au Congo, qui escaladent des acajous de 50 mètres de haut ; les Gbaya au Cameroun, qui s’élancent dans les arbres revêtus d’armures d’écorces rousses et beiges ; les Adivasi, en Inde, qui descendent au long des falaises au milieu d’un nuage d’abeilles géantes.
Les ruches – des troncs d’arbre évidés – déposées dans la nuit, à la lueur d’une torche, en haut des acacias, par les apiculteurs Bana revêtus d’argile blanche, dans la vallée de l’Omo, en Ethiopie; et, en Russie, au bord de l’Oural, les bortyes, les arbres-ruches dans lesquels les apiculteurs Bashkirs creusent des cavités pour accueillir les abeilles, à 15 mètres du sol, hors d’atteinte des ours.
Les transhumances des apiculteurs à la poursuite des floraisons à travers l’espace et les saisons – en camions, en Europe de l’Est et aux Etats-Unis ; en bateau, en Argentine, au fil de l’eau, déposant d’île en île leurs ruches sur pilotis.
Les miels précieux du Népal, de Turquie, du Brésil, d’Australie, de Nouvelle Zélande.
Et, presque partout, la déforestation ou l’agriculture intensive et l’emploi des pesticides menacent les abeilles et ces savoirs ancestraux. Dans le Sichuan, en Chine, les abeilles ont disparu, et les paysans pollinisent à la main, une à une, les fleurs blanches de leurs immenses vergers de poiriers.
Sur tous les continents, Eric Tourneret est allé à la rencontre de ces hommes et de ces femmes. Beaucoup sont devenus ses amis. On trouvera, dans Les Routes du miel, les récits de ces rencontres. Avec l’éclairage de spécialistes des abeilles et d’ethnologues. Ce livre nous fait découvrir les multiples splendeurs d’un monde en train de disparaître. Mais il est aussi un appel. Un appel à préserver les capacités de renouvellement de la nature et à respecter la diversité des pratiques culturelles humaines. Un appel à construire un monde plus juste, qui permette à chacun d’en partager les merveilles et les richesses.”
Jean Claude Ameisen
Partout dans le monde, l’abeille accompagne l’homme depuis des millénaires. Cueilleur, éleveur ou voleur celui-ci s’ingénie partout à l’apprivoiser pour lui soustraire son divin élixir. Et si on découvre aujourd’hui son rôle déterminant dans la propagation de la vie, l’approche des us et coutumes qui l’entourent devient aussi le plus passionnant des voyages.
A la cime des arbres géants d’Indonésie, sur les falaises du peuple Irula en Inde, dans la vallée de l’Omo, en Turquie, au Brésil ou dans le bush australien auprès des étonnantes fourmis à miel, Eric Tourneret nous
invite à parcourir les plus fascinantes « routes du miel », aujourd’hui menacées par l’uniformisation mondiale.
Baroudeur assumé, « le photographe des abeilles », livre ici ses notes de voyages, co-écrites avec Sylla de Saint-Pierre son épouse, et ses plus étonnants clichés, réalisés dans 23 pays depuis une dizaine d’années.
Passionné par la biologie et le devenir de ces exceptionnels passeurs de vie que sont les abeilles, il sollicite l’éclairage d’une dizaine de scientifiques de renom sur des aspects méconnus de la démocratie
des abeilles tout autant que sur les dangers qu’elles encourent.
De l’amour des fleurs, aux miels rares et précieux du monde en passant par les abeilles sans dards, les abeilles voyageuses, la nouvelle mode de l’apiculture urbaine ou l’impressionnant frelon asiatique on côtoie ici avec le meilleur des guides, la folie du miel ou les plus archaïques traditions apicoles.
La fascinante beauté des images et l’imminence des disparitions annoncées font de cet ouvrage le plus saisissant des témoignages jamais produit sur les « filles du soleil ».
Photos d’Éric TOURNERET
Textes de Nicolas GÉANT
Éditions Agrément
Avril 2011 – 96 pages
Format : 21 cm x 14,85 cm
ISBN : 9782953816006
« Ma Ruche en Ville », livre pratique richement illustré, est le premier guide d’apiculture urbaine. La première partie vous donne les points clés indispensables pour se lancer dans l’élevage apicole urbain.
Vous entrez ensuite dans la pratique, chaque étape étant illustré par l’image. Le livre est accompagné par des vidéos pratiques gratuites réalisées par Eric Tourneret disponible sur le site www.ma-ruche-en-ville.fr et sur Facebook.
En vente sur www.ma-ruche-en-ville.fr et en librairies.
Photos d’Éric TOURNERET
Textes de Sylla DE SAINT-PIERRE
Préface de Pierre RABHI
Éditions Rustica
Novembre 2009 – 240 pages
Format : 24 cm x 32 cm
ISBN-10: 2840389509
ISBN-13: 978-2840389507
De plus en plus, on parle de l’abeille et de sa disparition possible. Il est vrai que tous les insectes sont mis à mal par l’homme, par des facteurs aussi divers que les insecticides, la monoculture et ses herbicides, mais aussi la déforestation, et toutes les prédations que nous exerçons sur le milieu naturel.
Après avoir travaillé trois ans en France sur le peuple des abeilles, j’ai voulu témoigner de la relation de l’homme à l’abeille à tous les stades de son évolution, de la prédation la plus archaïque à l’exploitation industrielle de l’abeille. Pour réaliser ce projet, un tour du monde s’imposait pour plonger dans l’histoire et témoigner de la transformation des méthodes de récolte et d’élevage de l’abeille.
J’ai voulu parler de cette relation très ancienne, qui nous emmène à la source de notre lien vital à la nature, lorsque l’homme récoltait le miel des abeilles sauvages.
Le miel. Salué dans toutes les traditions religieuses, il était – et reste pour beaucoup – le premier médicament des hommes et des bêtes. Imputrescible, il fut aussi l’une des premières denrée échangées et commercées. Sans oublier son rôle festif, lorsque le nectar fermenté se transformait en hydromel. Les colonies d’abeilles m’interrogent sur les choix de nos sociétés. À les observer, on découvre un univers de partage et d’économie qui pourrait servir d’exemple à l’humanité appelée, dès aujourd’hui, à faire face à des défis majeurs. Et à résoudre une équation complexe : vivre sur une planète aux ressources limitées, confrontée à des problèmes écologiques, climatiques et à une population en constante augmentation.
L’ampleur du problème remet en cause tout le modèle économique présent. En prenant exemple sur les abeilles, j’ai davantage envie de parler de gestion pérenne et de partage. Une colonie, en cas de disette, partage la moindre goutte de miel, même si ça la mène au bord de l’extinction. L’individuel, ou le collectif ? C’est un choix de société. L’homme sera-t-il capable de partager les ressources gratuites de la terre et de les faire fructifier, ou la folie de quelques-uns mènera-t-elle à la destruction de l’humanité ?
Pour finir sur une note d’espoir, j’espère que ce livre contribuera à la préservation de l’espèce Apis, et que vous, lecteurs, serez touchés par l’extraordinaire vivacité de ce monde animal. Et pourquoi pas, que vous franchirez le pas et installerez quelques ruches au fond de votre jardin. Comme me l’a confié récemment une jeune apicultrice new yorkaise, « j’aime venir observer mes ruches après une journée de travail. C’est pour moi une sorte de méditation : j’oublie mes problèmes, je m’oublie un peu, pour me sentir liée à quelque chose de plus grand, quelque part au mystère de la vie.
Éric Tourneret
Éditions Rustica
Novembre 2007 – 240 pages
Format : 24 cm x 32 cm
astrophysicien, président de la Ligne R.O.C. pour la préservation de la faune sauvage
« La science contemporaine nous apprend l’interdépendance de toutes les espèces vivantes dans le grand écosystème planétaire. Chaque plante, chaque animal, joue un rôle précis dont l’effet est bénéfique à l’ensemble des vivants. La disparition d’une espèce peut avoir des conséquences dramatiques. Paradoxe de notre période, c’est au moment où nous découvrons ces propriétés de la vie terrestre que nous apprenons aussi l’immense saccage provoqué par notre industrie : l’érosion de la biodiversité. Le cas des abeilles en est un dramatique exemple. Lorsque l’abeille pénètre dans la fleur à la recherche de nectar, son corps se constelle de grains de pollen qu’elle dépose sur le pistil de la fleur suivante. C’est la pollinisation, un chaînon essentiel de la vie terrestre. La fleur abandonne ses pétales tandis que le fruit ou les graines se développent dans l’ovaire. Les pesticides de l’agriculture intensive ont décimé les abeilles. Sérieusement. Les résultats de cette perte s’étendent bien au-delà de la simple diminution des cueillettes de miel. Elle rejaillit sur l’avenir même des arbres fruitiers et, par là, sur les récoltes de fruits, éléments indispensables de notre alimentation. De proche en proche, les effets de l’hécatombe des abeilles se propagent sur toute la chaîne alimentaire et nous affectent directement. Quand nous malmenons une espèce, nous nous malmenons nous-mêmes. »
Paru le 2 novembre 2007, le même jour que la sortie mondiale du film Beemovie des studios Dreamworks (sortie française le 12 décembre).
Né en 1965, Eric Tourneret a grandi dans un village près Annecy et vit à Privas en Ardèche. Son enfance entre lac et montagnes le sensibilise à la beauté sauvage des milieux naturels. A 17 ans pendant son service militaire, il découvre l’Afrique, le voyage, le désert, la rencontre d’autres cultures et la photographie qu’il appréhende depuis comme un « outil à raconter » comme « un outil pour aller à la rencontre de l’autre.
Photographe depuis 1989, Eric Tourneret est initié à la photographie de studio, il côtoie alors des photographes de mode et publicités, des spécialistes de la lumière et de création visuelle. Puis il parcourt le monde pendant quinze ans pour la presse magazine (Figaro Magazine, Paris Match, Point de vue, VSD, Sciences et Avenirs, Géo…).
Technicien, il change de style facilement et guidé par sa curiosité passe d’un sujet archéologique à une expédition botanique, d’un sujet de société comme les travestis au Pakistan, à la migration des papillons monarques. En 2003, il adopte définitivement la photo numérique pour la réalisation d’un livre de commande en décoration.
Pour lui, la photo numérique est une libération, elle lui offre une souplesse d’utilisation et lui permet de se libérer des limites budgétaires pour aller visiter l’unique, l’accident magique qui arrive après 36 vues ou 4000 déclenchements. Depuis, avec l’émergence de la vidéographie, le multimédia devient réalité et Eric Tourneret prolonge son engagement en faveur de l’abeille et de diversité naturelle et humaine en expérimentant montages photographiques, vidéos et univers sonores.
En 2004, il commence un travail de fond de trois ans sur l’abeille et l’apiculture en France. Exposées à l’Orangerie du Sénat en 2006, ses photographies novatrices sont éditées sous le titre “Le peuple des abeilles” (Editions Rustica 2007) et font l’objet de nombreuses publications presse.
En 2007, il élargit son travail à une dimension mondiale et articule sa démarche autour de la relation de l’homme aux abeilles, de la cueillette la plus archaïque à l’apiculture industrielle et commerciale pour mettre en lumière le rapport entre peuples, cultures et environnement. Ce projet le mène au Népal, au Cameroun, en Russie, en Argentine, au Mexique, en Nouvelle-Zélande, aux USA, en Roumanie et à Paris pour l’apiculture urbaine. Cette seconde étape de son travail met en scène plusieurs espèces d’abeilles sociales : l’apis mellifera, l’apis dorsata et des melipona. Le livre “Cueilleurs de miel” est édité en novembre 2009 (Editions Rustica).
Depuis, Eric Tourneret continue ce travail selon trois axes, les pays émergeants – Inde, Ethiopie, Brésil, Chine – les grandes capitales du monde – New York, Londres, Berlin, Hong-Kong- et les chasseurs de miel.